Comment recruter un jeune ?
Publics :
Vous pouvez recruter des jeunes de 15 à 29 ans révolus.
Employeurs concernés :
Tout employeur du secteur des Travaux Publics.
Formalités :
Enregistrement du contrat d’apprentissage auprès de l’OPCO de l’entreprise (l’OPCO dépend de la Convention collective de l’entreprise)
- Versement d’un salaire : montant déterminé en fonction de l’âge de l’apprenti et de son ancienneté dans le contrat.
Designation d’un Maitre d’apprentissage ou d’une équipe tutorale avec un Maitre d’apprentissage référent.
- Demander une visite médicale d’embauche pour l’apprenti auprès du service de médecine du travail (à défaut médecin généraliste)
- Réaliser des démarches de dérogation auprès de sa DIRECCTE pour les apprentis mineurs
Avantages :
L’aide unique aux employeurs d’apprentis
- Les entreprises bénéficiaires
Cette aide est réservée aux entreprises de moins de 250 salariés qui recrutent un apprenti.
Le contrat d’apprentissage doit déboucher sur un diplôme ou un titre à finalité professionnelle équivalent au plus au bac.
L’effectif de l’entreprise est apprécié au titre de l’année civile précédant la date de conclusion du contrat, tous établissements confondus.
Le montant de l’aide
– 4 125 euros maximum pour la première année d’exécution du contrat d’apprentissage ;
– 2 000 euros maximum pour la deuxième année d’exécution du contrat d’apprentissage ;
– 1 200 euros maximum pour la troisième année d’exécution du contrat d’apprentissage.
L’aide est versée chaque mois par l’Agence de services et de paiement (ASP) avant le paiement de la rémunération par l’employeur.
En cas de rupture anticipée du contrat d’apprentissage, l’aide n’est pas due à compter du mois suivant la date de fin du contrat.
En cas d’une suspension du contrat conduisant au non versement de la rémunération par l’employeur à l’apprenti, l’aide n’est pas due pour chaque mois considéré.
Les sommes indûment perçues sont remboursées à l’agence de services et de paiement.
Le bénéfice de l’aide est subordonné au dépôt du contrat d’apprentissage auprès de l’opérateur de compétences, à sa transmission au ministre chargé de la formation professionnelle par le service dématérialisé ainsi qu’à la transmission des données mentionnées dans la DSN par l’employeur. À défaut de transmission de ces données, l’aide est suspendue.